La spiruline, un produit d’avenir d’un point de vue agronomique

Dans un contexte de raréfaction des terres arables et de diminution des ressources en eau, la spiruline présente 3 avantages absolument décisifs :
1/ elle possède un excellent rendement à l’hectare : la quantité de protéine à l’hectare produite par la spiruline est :
• 20 fois plus forte que pour le soja
• 40 fois plus forte que pour le maïs ou le blé
• 200 fois plus forte que pour le bœuf
2/ sa production exige peu d’eau : la quantité d’eau consommée pour produire 1 kg de protéine issue de la spiruline est :
• 4 fois plus faible que pour le soja
• 5,8 fois plus faible que pour le maïs ou le blé
• 50 fois plus faible que pour le bœuf
3/ la spiruline n’a pas besoin de terres arables => elle ne vient pas en concurrence des autres cultures mais crée au contraire une opportunité de valoriser des terrains improductifs.

La spiruline participe à lutte contre les émissions de CO2

Comme toute culture utilisant la photosynthèse, la spiruline capte le CO2 de l’atmosphère qu’elle transforme en matière organique, et rejette de l’oxygène. Les cyanobactéries, dont fait partie la spiruline, sont même les premières sur terre, il y a 3,5 milliards d’années, à avoir réalisé cela et ainsi avoir permis l’apparition de la vie telle que nous la connaissons aujourd’hui.
Par ailleurs, la production de spiruline requiert moins d’énergie que les autres cultures :

  • 5 fois que le soja
  • 2 fois moins que le maïs ou le blé
  • 100 fois moins que le bœuf